La liberté Retrouvée

Desmodium adscendens

Desmodium adscendens

 

 

 

Le Desmodium adscendens est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Fabacées.

 

Originaire des zones équatoriales d’Afrique et d’Amérique latine, elles est très répandue dans la zone équatoriale africaine où elle pousse à l’état sauvage contre les troncs des palmiers à huile ou des cacaoyers ou dans les jardins potagers.


En Afrique, le Desmodium adscendens est utilisé par les tradipraticiens pour diverses affections hépatiques dont l’hépatite virale. Le fait que cet usage soit retrouvé au Cameroun, en Côte d’Ivoire et autres pays, est un argument en faveur de la valeur de cette indication. Des recherches bibliographiques rapportent l’utilisation médicinale de cette plante dans diverses autres indications :

            - au Ghana, le « Center for Scientific Research into Plant Médecine » utilise les tiges et feuilles dans le traitement de l’asthme.

            - au Venezuela, elle est utilisée contre l’épilepsie par les tradipraticiens amérindiens.


Au cours de leur travail pendant quatre ans et demi (1959/1963) dans un dispensaire hôpital du Cameroun, les Docteurs Pierre et Anne-Marie TUBERY ont appris les résultats surprenants que cette plante obtient dans la phase ictérique des hépatites virales. Leur infirmier camerounais François NKODO leur a permis d’en connaître la posologie dans cette indication et, plus tard, d’en effectuer l’identification botanique au Muséum d’histoire naturelle de Paris.

 

 

Le Desmodium adscendens a été parfois nommé Desmodium procumbens, les deux vocables faisant allusion à ses longues tiges rampantes qui peuvent s’enrouler sur la base des troncs d’arbres ou autres supports rigides.

 

Dénomination scientifique de la plante d’origine

 

Famille : Fabacées (Légumineuses)

 

Genre : Desmodium

 

Espèce : adscendens

 

Initiale du (ou des) botaniste(s) : (Sw)

 

Autre(s) dénomination(s) : Desmodium procumbens

 

Partie(s) employée(s) : tiges et feuilles

 


Description macroscopique

Plante herbacée plus ou moins vivace rampant dans des lieux humides ou se dressant contre la base des palmiers à huile.
Feuilles trifoliolées alternes. Folioles obovales longues de 15 à 50 mm, larges de 10 à 30 mm, la foliole médiane nettement plus développée que les latérales ; base en coin arrondi, sommet arrondi. 5 à 7 nervures latérales. Dessus glabre ou à poils appliqués clairsemés ; dessous plus densément pubescent, ce qui donne une coloration plus claire à la face inférieure. En dessous, fine réticulation légèrement saillante. Pétiole long de 15 à 20 mm ; pétiolule terminal long de 5 à 7 mm, les latéraux longs de 1 mm. Stipules lancéolées de 5 à 8 mm. Tige et pétiole peu pubescent, à poils appliqués.

 

 

 

Fleurs lâchement disposées sur un racème axillaire ou terminal long de 10 à 15 cm. Pédicelles capillaires longs de 10 à 15 mm. Corolle blanchâtre ou violacée, petite.

 

Fruit : gousse articulée longue de 10 à 25 mm, large de 3 mm, festonnée du côté inférieur entre les 2 à 5 articles qui la composent (articles longs de 4 à 6 mm).

Description microscopique

 


          Les coupes et photos réalisées sur les échantillons de Desmodium adscendens présentent les éléments caractéristiques de l’espèce :

 

            Au niveau de la tige 

 

Une subérification au niveau de l’écorce dans les tiges plus âgées, une lignification au niveau du cylindre central et toujours la présence de fibres nacrées cellulosiques translucides, parfois un peu subérifiées, en îlots dans l’écorce.

 

            Au niveau des feuilles

 

On peut déceler au niveau de la nervure principale les deux arcs libéro-ligneux inversés typiques de l’espèce et une lignification typique au niveau des tissus du centre de la nervure.

 

            Au niveau des racines

 

Présence de rayons ligneux avec liber en cônes.

 

 

 

Analyse botanique effectuée par Monsieur Max HENRY, Professeur à la Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques, Laboratoire de Mycologie, Nancy, à la demande et à la charge du C.R.P.

 

 

 

PHARMACOLOGIE

 

            L’expérimentation pharmacologique a été effectuée dans deux domaines :

 

 

 

            A - Effet antiallergique et immunomodulateur – Action in vivo

 

            Cette action a été démontrée par le Pr. ADDY et Coll. (Ghana) dans de multiples travaux (Cf. Bibliographie 1 et 3)

 

            Des extraits aqueux et éthanolique de Desmodium Adscendens administrés per os, réduisent les contractions anaphylactiques, s’opposent aux contractions induites par l’histamine et

 

réduisent la quantité de substance stimulant le muscle lisse des tissus pulmonaires du cobaye.

 

 

 

            Une autre étude montre que le D.A. inhibe la contraction des muscles lisses d’un iléon isolé de cobaye ; ces contractions ayant été induites par de l’ovalbumine utilisée comme agent allergène.

 

 

 

            Cette action antiallergique est aussi confirmée par les travaux de laboratoire d’ethnobotanique de l’université de Metz – France (Mai 2006).

 

            Sur les souris, l’administration par voie digestive de décoction liophylisée de D.A. détermine :

 

-          Un effet stimulant sur les monocytes / Macrophages like après une à trois semaines.

 

-          Une dépression très transitoire (amendée après une semaine) sur le IgG et les IgA

 

-          Une dépression durable sur les IgE.

 

 

 

            B - Effet hépato protecteur.

 

 

 

            Dans la thèse d’Olivier HEARD  (Faculté de Pharmacie de Tours 1994 –

 

            Cf. Bibliographie 6)) le test au Tétrachlorure de Carbone (C CL 4) a démontré l’effet hépato protecteur du D.A. sur les rats répartis en quatre lots de dix :

 

            - Premier lot témoin, ne reçoit ni D.A., ni C CL 4

 

            - Deuxième lot reçoit  C CL4 seul

 

            - Troisième lot D.A. seul

 

            - Quatrième lot reçoit D.A. et C CL 4

 

 

 

 

Effectif

Moyenne

des ALAT

Déviation

standard

Minimum

Maximum

Pas de D.A.

Pas de C CL 4

 

   10

 

    32.20

 

    21.20

 

     18

 

     91

Pas de D.A.

C CL 4 oui

 

   10

 

    75.00

 

    45.52

 

     33

 

   179

D.A. oui

Pas de C CL 4

 

   10

 

    23.60

 

      2.80

 

     20

 

     29

D.A. oui

C CL 4 oui

 

   10

 

    40.00

 

    14.89

 

     25

 

     69

 

 

 

            Conclusion : Le D.A. induit une diminution des transaminases ALAT chez les rats traités au C CL 4 (40 au lieu de 75). L’étude statistique (prenant en compte ce résultat et les taux de déviation) est significative (p< 0,05).

 

 

 

 

 

            C – Action neuro protectrice

 

 

 

            L’usage traditionnel du D.A. contre l’épilepsie (mentionné chez les amérindiens du Venezuela et chez les Congolais) a suscité une recherche à l’INSERM, CNRS de Montpellier (Cf. Bibliographie 13).

 

 

 

            Elle a montré que sur des souris intoxiquées au Pentylène-Tétrazole (PTZ), le D.A. supprime la phase tonique de convulsion ainsi que la mortalité induite par le PTZ, selon un mode dose dépendant :

 

Traitement

Dose de D.A. (mg/kg)

% de tonus et mortalité

PTZ

0

75

PTZ + D.A.

50

75

PTZ + D.A.

100

25

PTZ + D.A.

300

0

 

 

 

Cette intéressante donnée a été exploitée au plan thérapeutique, en France, à partir de 2009. Les premiers résultats sont encourageants.

 

 

 

TOXICOLOGIE

 

            L’étude menée par Ethnobotanique et pharmacologie de l’université de Metz a montré l’absence de toxicité du D.A.

 

            Les tests effectués au C.I.T. (Centre International de Toxicologie, Evreux, France) ont montré :

 

            - La négativité du test du micronoyau sur la souris (Cf. Bibliographie 8)

 

            - La négativité du test d’Ames (Cf. Bibliographie 9)

 

            Ces deux derniers tests éliminant la possibilité de cancérogenèse.

 

 

 

            Dans l’étude susmentionnée de l’INSERM de Montpellier, des extraits éthanoliques liophylisés ont été injectés dans le péritoine des souris jusqu’à la dose de 1000 mg par kg, ce qui correspond à 81 grammes de plante / kg.

 

            Ces doses énormes n’ont occasionné aucun décès.

 

            Une pharmacovigilance aurait, en 2006, montré une toxicité du D.A. sur une personne.   Mais malgré plusieurs demandes, nous n’avons obtenu aucune identification ni argumentation sur ce cas, qui relève certainement d’une erreur.

 

 

 Les présentations sont très nombreuses, mais nous nous limiterons à celles qui sont préparées par le C.R.P.

 

 

 

            DESMODIUM - Plante totale sèche

 

            Tiges et feuilles de Desmodium Adscendens, coupées en petits morceaux, à faire bouillir pour obtenir une décoction buvable.

 

            La posologie journalière est de 10g de plante à faire bouillir ¼ d’heure dans trois quarts à un litre d’eau. La décoction, après filtrage, sera consommée dans la journée.

 

 

 

            DESMOPAR - Soluté buvable en flacon de 150 ml

 

            On l’obtient à partir de la décoction citée ci-dessus, concentrée sous vide et aromatisée à l’essence de romarin qui en assure aussi la stérilité.

 

            La posologie journalière est de 20 ml en deux prises chez l’adulte et de 3 ml/10 kg chez l’enfant. Diluer dans un verre d’eau ou de jus de fruit.

 

            20 ml de DESMOPAR correspondent à 10 gr de plante sèche.

 

            
            DESMOPAR FORT - Pilulier de 60 gélules
            Elles contiennent un nébulisat de décoction concentrée. La nébulisation est un procédé qui élimineles substances hygroscopiques pour obtenir une poudre sèche contenant les principes actifs.
            3 gélules contiennent les principes actifs de 10 grammes de plante sèche. C'est donc la posologie quotidienne pour un adulte de corpulence moyenne. On peut ouvrir les gélules.

            Ces deux denières formes (Desmopar et Desmopar fort) sont d'un emploi plus pratique, spécialement pour les enfants, et la chimiothérapie.

 

 

 

            Les posologies standard peuvent être :

 

            - Augmentées en cas d’affections sévères (hépatites graves), jusqu’à 1 cuillerée à soupe de DESMOPAR trois fois / jour (soit 45 ml).

 

            - ou diminuées en cas d’effets secondaires, rares et immédiatement régressifs si l’on arrête le traitement, pour le reprendre à 1/2 dose (diarrhées, petit état nauséeux).

 

 

 A – Hépatites virales

 


Il n’a pas été décelé d’action antivirale directe, mais l’action immuno-modulatrice a permis probablement une action antivirale indirecte.

 

 

 

          a/ Phase d’invasion, souvent avec ictère (jaunisse)

 

 

 

C’est là que s’est appliquée la pratique traditionnelle africaine ; il s’agit le plus souvent d’hépatites A ou B.

 

Les résultats sont ici remarquables : disparition en une semaine de l’ictère, des nausées, des maux de tête, de la fatigue et de l’inappétence.

L’invalidité passe de deux ou trois mois à huit ou dix jours. Les transaminases se normalisent en dix à trente jours selon la gravité de départ. Le Desmodium adscendens a donc empêché le virus de détruire les cellules hépatiques.

Une étude portant sur 32 observations d’hépatite en phase d’invasion confirme ces données, y compris dans des cas sévères : un patient qui avait des transaminases à 8000 U a été rétabli cliniquement en huit jours ; les transaminases se sont normalisées après 40 jours. Les patients soignés précocement par le Desmodium adscendens ne passent pas à la chronicité.

 

 

 

          Cas de l’hépatite C

 

 

 

Celle-ci a, en général, une phase de début très peu parlante, période de fatigue, petite fièvre faisant diagnostiquer un « état grippal » mais absence d’ictère qui aurait fait le diagnostic.

Cet épisode a toutes les chances de passer inaperçu et d’évoluer en quelques mois vers la chronicité comme l’hépatite B non traitée.

 

 

 

          b/ Phase de chronicité

 

 

 

A la destruction de cellules hépatiques par le virus, s’ajoutent deux phénomènes : la fibrose hépatique (cicatrice des lésions) et, moins souvent, l’auto-immunité (attaque du foie par les propres lymphocytes du patient). Ces deux phénomènes peuvent évoluer vers des échéances fatales : la cirrhose et le cancer du foie.

Mais ces dangers peuvent être diminués par un actif extrait d’une autre plante de la pharmacopée africaine : l'acide sénégénique (issu d'un arbuste de la savane, de la famille des Polygalacées, dont on utilise les racines). Ce principe actif est obtenu après extraction sodique et hydrolyse (voir documentation disponible au C.R.P.). Le produit fini est nommé Sélongénine (chimiquement Sénégénate de magnésium).

Il présente deux propriétés pharmacologiques :

 

1- Action de sédation de l’action des lymphocytes dans l’auto-immunité, cette action étant liée à une inhibition de la transformation blastique (T.B.) des lymphocytes. Cette T.B. est une phase de rajeunissement qui précède la multiplication et l’augmentation de leur agressivité contre le foie. On maîtrise ainsi l’auto-immunité.

 

2 - Action anti-fibrose utilisée en médecine traditionnelle africaine conte les cicatrices vicieuses. Cette action maîtrise ainsi la fibrose hépatique et ses conséquences graves.

 

  

 

          Concrètement,

 

on doit continuer le Desmodium adscendens si l’augmentation des transaminases persiste, traduisant la destruction des cellules hépatiques. Et surtout, ajouter la Sélongénine si la biologie prouve la fibrose (gamma GT et surtout fibrotest qui doit s’améliorer après quarante à soixante jours). 

Le virus sera souvent éliminé dans l’hépatite B, rarement dans l’hépatite C, mais le patient aura un statut de « porteur sain » (cf. Bibliographie 10 et 11, les travaux des Professeurs Arouna KEITA ET Mauricio GRANDI).

 

          Ce traitement est tout à fait compatible avec le traitement conventionnel :

 

            Interféron et antiviraux.

 

            Il peut :

 

            - le rendre plus efficace (surtout dans la fibrose),

 

            - lui permettre une meilleure tolérance (grâce au Desmodium adscendens),

 

            - assurer une alternative en cas d’intolérance majeure ou d’inefficacité de l’interféron.

 

 

 

            B – Le traitement ou la prévention des atteintes toxiques du foie (alcoolisme) ou des intolérances d’origine médicamenteuse (travaux du Docteur Anne-Marie TUBERY)

 

 

 

- Alcoolisme (mais la suppression du toxique s’impose) :

 

Tout traitement chronique au long cours (puisque la molécule thérapeutique est le plus souvent métabolisée et détoxiquée par le foie) induit à la longue une surcharge pour la cellule hépatique.

 

C’est ainsi que bénéficieront grandement de cures épisodiques de Desmodium adscendens, tous les patients qui suivent un traitement prolongé.

 

Parmi eux, ceux qui ont un traitement de neuroleptiques, somnifères ou psychotropes (dans le cas de dépression nerveuse), antibiothérapie au long cours, antiviraux (trithérapie du Sida), anticomitiaux, traitements hormonaux de la ménopause et également les contraceptifs (pilules). En cancérologie, les traitements antihormonaux (Tamoxifene, aromazine ou équivalents).

 

 

 

Prévention des effets secondaires de la chimiothérapie anticancéreuse

 

Les patients qui ont eu les premières chimiothérapies sans protection et qui ont introduit le Desmodium adscendens lors des suivantes, font bien la différence : suppression ou diminution des nausées, vomissements, inappétence ; autrement dit, un maintien de l’état général bénéfique pour la lutte anticancéreuse ou anti-leucémique.

 

Posologie pour l’adulte :

 

Commencer la veille de la chimiothérapie et continuer pendant huit jours :

 

Deux cuillerées à café de Desmopar matin et soir dans un verre d’eau, avant les repas, soit un flacon par chimio.

 

 

 

C – Les allergies

 

 

 

Ce sont les allergies avec hypersensibilité immédiate qui obéissent au Desmodium adscendens. Elles sont caractérisées par la rapidité de leur survenue et l’augmentation des IgE totales : urticaires, oedèmes de Quincke, eczéma de contact, allergies digestives, asthme allergique.

Il faut en général trois à quatre semaines de Desmodium adscendens (la décoction de plante sèche est peut être préférable) pour obtenir un résultat souvent définitif.

 

 

Nous pensons avoir démontré l’utilité de cette plante à condition de respecter sa posologie.

 

            Celle-ci est certes modulable selon les sensibilités individuelles, mais elle ne doit pas trop s’écarter des doses (8 à 10 grammes de plante sèche ou son extrait) qui ont été précisées par

 

            - l’expérience multiséculaire des tradipraticiens africains,

 

            - la pharmacologie animale

 

            - notre expérience de trente ans de pratique confirmée par des milliers de médecins.

 

 

 

            Les présentations beaucoup moins dosées (5 ou 10 ou, parfois, 20 fois moins) peuvent avoir un intérêt comme complément alimentaire de confort, mais elles ne seront par utiles dans les pathologies sévères ci-dessus évoquées. Leur usage dans de telles indications risque de jeter le discrédit sur ce Desmodium Adscendens auprès de la communauté scientifique et de l’opinion publique.

Prédominance des Polygala en Afrique

 

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01/09/2014
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