Après l’huile d’argan, le Maroc cherche à valoriser l’huile de figue de barbarie, réputée pour ses vertus pharmaceutiques et cosmétiques. Mais son prix reste élevé : 800 à 1 000 euros le litre.
Récole des figues de barbarie (photo Christelle Marot)
MAROC. Après l’huile d’argan, l’huile de figue de barbarie, issue du cactus, deviendra-t-elle le nouvel or vert du Maroc ?
Depuis quelques années, une dizaine de coopératives marocaines, majoritairement situées dans le Souss, mais aussi dans la région centre et le Nord, tentent de développer la production d’huile de figue de barbarie.
Une huile réputée pour ses vertus pharmaceutiques et surtout cosmétiques.
« L’huile de figue de barbarie est très riche en vitamine E, très riche en stérols, en omégas 6. Tous ces éléments lui confèrent des particularités sans égales en tant que huile anti-radicalaire, anti-âge, cicatrisante et hydratante. Il s'agit de l’huile qui présente aujourd’hui les vertus les plus puissantes dans le monde végétal », explique Nawal Ennouhi, pharmacienne et présidente de la coopérative Flora à Boujaad, ville de 40 000 habitants, dans le centre du Maroc.
L’huile de figue de barbarie est essentiellement vendue à l’export, par le biais de l’organisme public qui valorise les produits bio et du commerce équitable.
Pour l’heure, son prix élevé, entre 800 et 1 000 euros le litre, limite le développement de la production.
Ce coût s’explique par des rendements faibles : il faut une tonne de figues de barbarie pour extraire 30 kilos de graines et produire un litre d’huile.
Depuis quelques années, une dizaine de coopératives marocaines, majoritairement situées dans le Souss, mais aussi dans la région centre et le Nord, tentent de développer la production d’huile de figue de barbarie.
Une huile réputée pour ses vertus pharmaceutiques et surtout cosmétiques.
« L’huile de figue de barbarie est très riche en vitamine E, très riche en stérols, en omégas 6. Tous ces éléments lui confèrent des particularités sans égales en tant que huile anti-radicalaire, anti-âge, cicatrisante et hydratante. Il s'agit de l’huile qui présente aujourd’hui les vertus les plus puissantes dans le monde végétal », explique Nawal Ennouhi, pharmacienne et présidente de la coopérative Flora à Boujaad, ville de 40 000 habitants, dans le centre du Maroc.
L’huile de figue de barbarie est essentiellement vendue à l’export, par le biais de l’organisme public qui valorise les produits bio et du commerce équitable.
Pour l’heure, son prix élevé, entre 800 et 1 000 euros le litre, limite le développement de la production.
Ce coût s’explique par des rendements faibles : il faut une tonne de figues de barbarie pour extraire 30 kilos de graines et produire un litre d’huile.
Une culture adaptée au climat marocain
« Pour baisser les prix, nous devons valoriser toute la chaîne, la figue, mais aussi le cactus », explique Nawal Ennouhi.
Outre l’huile de figue de barbarie, la coopérative Flora conditionne les fruits frais. Elle produit aussi des jus de fruits, des confitures, du savon, des filets de raquettes de cactus. Les déchets sont également utilisés comme fourrage pour le bétail.
« Le Maroc est un pays aride et semi-aride, à 80%, menacé par les changements climatiques. Ici, la culture du cactus fait sens. C’est d’ailleurs l’objectif du Plan Maroc Vert que de substituer aux cultures céréalières des plantes oléicoles », souligne Abdelaziz El Atlassi, directeur du centre de travaux agricoles de Boujaad, rattaché au ministère de l’Agriculture. « Il s'agit d'une agriculture rentable, naturelle et adaptée au climat », ajoute le responsable.
Outre l’huile de figue de barbarie, la coopérative Flora conditionne les fruits frais. Elle produit aussi des jus de fruits, des confitures, du savon, des filets de raquettes de cactus. Les déchets sont également utilisés comme fourrage pour le bétail.
« Le Maroc est un pays aride et semi-aride, à 80%, menacé par les changements climatiques. Ici, la culture du cactus fait sens. C’est d’ailleurs l’objectif du Plan Maroc Vert que de substituer aux cultures céréalières des plantes oléicoles », souligne Abdelaziz El Atlassi, directeur du centre de travaux agricoles de Boujaad, rattaché au ministère de l’Agriculture. « Il s'agit d'une agriculture rentable, naturelle et adaptée au climat », ajoute le responsable.
La région de Boujaad envisage ainsi de doubler la superficie de cactus plantés, pour la porter à plus de 2 000 hectares, au cours des sept prochain
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