les ions négatifs
Une attention particulière à orienter pour un environnement meilleur:
Les ions négatifs, purificateurs d’air! Il y a de l’électricité dans l’air et elle exerce une influence sur notre organisme, notre humeur, notre comportement. Depuis les temps les plus reculés, on connaît l’influence qu’exercent sur nous certaines conditions météorologiques ou climatiques. On connaît le malaise provoqué par le temps orageux, par certains vents, par une chute brusque de la pression atmosphérique, par les changements de saison, la Nouvelle Lune, l’air confiné, l’air conditionné, etc. Inversément, on connaît la sensation de bien-être, ressentie en forêt en moyenne altitude, sur la plage, après la pluie, sous la douche, etc. Ces influences, demeurées jusqu’ici mystérieuses, sont aujourd’hui expliquées et l’on a tiré de cette explication des conséquences importantes pour notre santé et notre bien-être. Il s’agit de la qualité de l’air que nous respirons. Déjà, depuis l’Antiquité, on savait qu’en certains lieux l’air était meilleur qu’ailleurs et l’on y faisait des cures climatiques. Une grande découverte a été faite, qui permet de corriger les erreurs de la civilisation sur notre santé. II s’agit de l’influence exercée sur notre organisme par l’électricité atmosphérique - naturelle et artificielle.
Les ions
La charge électrique est constituée par des corpuscules microscopiques électrisés. On les nomme des «ions». Comme il y a deux sortes d’électricité, la positive et la négative, il y a deux sortes d’ions: les ions positifs, chargés d’électricité positive et les ions négatifs, chargés d’électricité négative. Ils peuvent être constitués de toutes sortes de substances et ils sont de grosseurs variées. II faut aussi savoir qu’il y a des ions partout, en toutes choses, dans l’eau, dans notre sang et dans toutes les cellules de notre organisme. Toutes les eaux - sauf l’eau distillée - sont plus ou moins ionisées. Les eaux minérales le sont fortement et vous avez sans doute remarqué que, sur les étiquettes des bouteilles, la composition des sels est donnée en ions, d’un côté les cations (ions positifs) et de l’autre les anions (ions négatifs). Dans notre corps, les réactions chimiques se font entre ions, ce qui les facilite énormément. Dans l’air, les ions négatifs sont presque exclusivement des ions d’oxygène. Nous les nommerons: «Oxions». Quant au cours de son mouvement désordonné un ion positif rencontre un ion négatif, celui-ci cède a l’ion positif son électron surnuméraire, qui fait défaut à l’ion positif et finalement, il ne reste que deux molécules, ou corpuscules, électriquement neutres. Deux ions, un positif et un négatif, ont été détruits. La principale cause de destruction, c’est l’absorption des ions par tous les corps solides qu’ils viennent a rencontrer: un mur, un meuble, un vêtement...
Concentration
De cette double action de création et de destruction résulte une certaine concentration d’ions des deux signes dans l’air. Cette concentration est extrêmement variable. Nous pouvons résumer cette introduction en disant que l’air contient des ions - c’est a dire de fins corpuscules électrisés - les uns sont chargés d’électricité positive, les autres d’électricité négative. Les Ions Négatifs sont chargés d’oxygène et sont indispensables à notre bien-être, et les Ions Positifs détruisent les Ions Négatifs et sont nocifs à notre bien-être. Leur concentration varie beaucoup selon les diverses circonstances. La proportion entre ions positifs et ions négatifs est d’environ 12 à 10 à la campagne. Dans des locaux clos et occupés, elle peut atteindre la proportion de 50 a 1 qui est le seuil d’alerte.
Influence des ions sur nous
Les ions de l’air - que nous absorbons en respirant - exercent une influence très importante sur notre corps, notre humeur et notre comportement. Cette influence permet, d’une part, d’expliquer certains faits bien connus, mais demeurés jusqu’ici mystérieux et, d’autre part, d’exercer une action thérapeutique ou prophylactique sur de nombreux troubles et maladies. Sans entrer dans le détail de cette influence on peut, tout de suite, s’expliquer l’influence météorologique ou climatique. Il suffit de savoir, qu’en règle générale, les petits ions négatifs sont salutaires et les ions positifs (petits ou gros) sont nocifs. Une atmosphère qui contiendrait uniquement des ions négatifs, ne nous conviendrait pas. L’air, pour être respirable, doit contenir a peu près autant d’ions positifs que d’ions négatifs, de même qu’il ne doit pas contenir que de l’oxygène, mais aussi de l’azote (ou tout autre gaz biologiquement neutre). En outre, l’action des ions positifs n’est pas toujours opposée a celle des ions négatifs. Elle est, parfois, la même sur certains être vivants. Mais sur l’être humain, les ions positifs ont un effet presque toujours «négatif». On peut donc utiliser la régle ci-dessus pour les explications qui suivent. Elles vont nous faire voir que la santé et le bien-être sont beaucoup plus étroitement liés que l’on ne s’imagine à l’état météorologique de notre atmosphère et même, par son inter-médiaire, à l’activité du soleil, voire aux phases de la Lune.
Temps orageux:Pendant toute la «préparation» de l’orage, l’état d’ionisation de l’atmosphère est très instable. Il passe du «tout positif» au «tout négatif» de minute en minute, avec excès d’ions positifs. On comprend qu’un organisme sensible aux ions en soit éprouvé. Mais, dès les premières gouttes de pluie et les premiers éclairs, le malaise cesse brusquement et la personne éprouvée s’écrie: «Enfin, l’orage a éclaté!». L’explication est simple: la pluie et les éclairs ont créé une quantité énorme d’ions négatifs qui, en devenant surplus, ont stabilisé l’état d’ionisation, avec surplus d’ions négatifs.
Changement de saison: Le même phénomène d’instabilité de l’état d’ionisation de l’atmosphère se produit au moment des équinoxes pendant la deuxième quinzaine de mars et la deuxième quinzaine de septembre. A cette époque, des sujets particulièrement sensibles aux aéro-ions - en général des femmes - ressentent des malaises, plus ou moins mal définis.
Temps «lourd»: Le temps est beau, le ciel est bleu, le soleil brille. Pourtant, on respire mal. On a quelque peu l’impression d’étouffer! Il vient de se produire une brusque chute de la pression barométrique. Cette diminution brutale de la pression amène un excès d’ions positifs dans la couche la plus basse de l’atmosphère, celle où nous respirons. La sur-abondance d’ions positifs rend compte des malaises et, notamment, de l’étouffement, qui est très caractéristique d’un excès d’ions positifs.
Nouvelle (ou pleine) Lune: Par suite de l’effet de marée atmosphérique, il se produit, au moment de la nouvelle lune, une dépression barométrique faible, sans doute,mais qui provoque un excès d’ions positifs. Cet effet, bien que faible, est ressenti par certains sujets psychopathes. Ils se conduisent «normalement», d’une manière habituelle, puis, un jour de nouvelle lune, ils commettent un crime, un viol, un suicide ceci souvent sans explication plausible.
Vents: Certains vents - en général chauds et secs - sont bien connus pour les malaises qu’ils provoquent. Citons le Foehn, le Sharav, l’Autan, le Santa-Ana, le Shinook, etc. Ils sont tous caractérisés par un apport d’ions positifs. Le Foehn et le Tyrol amènent des maux de tête, de l’oppression, de la nervosité. Les époux se disputent, les suicides et les crimes sont plus nombreux, plus nombreux aussi les accidents d’automobile, par exemple.
Malaise des montagnes: Il est, dans les montagnes, des endroits resserrés où l’air circule mal. Endroits appelés «trou maudit» ou «trou de l’enfer» où «du diable», ou les montagnards les plus aguerris éprouvent un malaise caractérisé par un symptôme d’asphyxie (d’étouffement), de la rougeur de la face, du mal de tête, des nausées, des vertiges, une baisse de la tension artérielle.
Humidité: Certains jours, particulièrement humides, les rhumatisants et arthritiques souffrent plus que les autres jours. Or une expérience, faite en Angleterre sur 4 000 soldats, a démontré que l’humidité, a elle seule ne pouvait pas produire de troubles (contrairement a l’opinion courante) et ne pouvait pas expliquer ces douleurs. Mais l’humidité accroît considérablement la quantité d’ions positifs, d’où l’effet nocif.
Activité solaire : A l’influence exercée par certaines conditions météorologiques, il faut ajouter l’activité solaire parce que en dernière analyse, ses effets biologiques sont dus à son influence sur l’état d’ionisation de l’atmosphère. C’est ainsi qu’il y a des jours que rien ne distingue des autres où la mortalité est très augmentée et les infarctus sont beaucoup plus nombreux. Les médecins courent d’un malade à l’autre dans les salles d’hôpital où se trouvent des malades en danger. Seuls les ions positifs peuvent fournir une explication. Pourtant, aucun facteur météorologique ne peut expliquer ces faits
Brouillards: Le brouillard blanc ou coloré peut provoquer de graves malaises, allant jusqu’à la mort. Les victimes sont des personnes âgées en général, mais aussi toutes celles qui souffrent d’insuffisance respiratoire ou de troubles cardiaques. On ne peut pas accuser uniquement la pollution de l’air par les gaz toxiques de l’industrie. Les accidents se produisent parfois dans des régions purement agricoles, éloignées de toute usine. D’ailleurs, le brouillard de Londres, en 1952, qui a fait 4’000 morts, a bien montré qu’il ne pouvait pas s’agir de pollution chimique. L’air que nous rejetons, quand il sort de nos poumons, contient une grande quantité de gaz carbonique (dioxyde de carbone), qui est ionisé positivement. Or, l’air du brouillard était aussi chargé d’ions positifs. Des charges électriques de même signe (polarité) se repoussent. On conçoit qu’il fallait, lors de cette hécatombe, faire un effort respiratoire pour se débarrasser du gaz carbonique. Les personnes affaiblies (vieux, malades pulmonaires) ne l’ont pas supporté.
Air confiné et air conditionné: A ces conditions météorologiques, il faut ajouter des conditions dues à l’activité humaine et, pour être plus précis, à notre civilisation. Nous retiendrons ici deux de ces conditions. Il s’agit de l’air confiné et de l’air conditionné ou climatisé. Dans un cas comme dans l’autre, l’équilibre ionique est gravement alteré. Dans un air confiné et occupé, les ions négatifs disparaissent et les ions positifs deviennent extrêmement nombreux. En air conditionné, les deux sortes d’ions disparaissent, absorbés par les filtres, les ventilateurs et les conduits. Il ne reste dans l’air du local que les ions positifs exhalés par la respiration des occupants. C’est pour cela qu’il est si important de produire des ions négatifs dans les bureaux avec les ioniseurs électriques.
Bien-être
La forêt: Comme dit plus haut, la chlorophylle des feuilles vertes des arbres produit de l’oxygène ionisé, c’est-à-dire des ions négatifs. Cette production d’ions négatifs (oxions) s’ajoute a celle de la chlorophylle. D’ailleurs, on savait depuis bien longtemps que l’air des pins était favorable a la santé et aux malades des voies respiratoires.
L’altitude: (moyenne). En altitude, les rayons ultra-violets du soleil créent des oxions d’autant plus nombreux que l’on s’élève. Mais, à haute altitude, l’oxygène vient a manquer et, avec lui, les oxions (qui sont des ions d’oxygène).
La plage: Sur la plage où déferlent les vagues, la pulvérisation de l’eau crée, dans l’air, des oxions. Plus les vagues sont fortes, plus il y a d’oxions. C’est pourquoi l’air est particulièrement «bon» sur une plage. Mais si l’air de la plage est riche en oxions, dès qu’on s’éloigne du rivage et des vagues, l’air s’appauvrit en oxions, car ils sont très vite detruits surtout si, a l'arrière de la plage, circulent de nombreuses automobiles.
Cascades - Jets d’eau - pluie: Pour la même raison, au pied d’une cascade ou auprès d’un jet d’eau, on éprouve une sensation agréable et l’on respire “à pleins poumons”, sensation qui n’est pas due seulement à la fraîcheur appréciée en été, car elle est ressentie également dans le froid de l’hiver. D’ailleurs, si on prend le soin de s’observer, on s’aperçoit que cette agréable sensation est due à une meilleure respiration et la cause en est à l’abondance des oxions créés par la pulvérisation de l’eau.
La douche: Tout le monde apprécie l’effet à la fois vigorifiant et calmant de la douche. Effet utilisé en hydrothérapie. Cet effet est certainement complexe et ce n’est pas sans raison que l’on invoque le petit choc produit par la projection des gouttes sur la peau qui provoquent une stimulation de la circulation du sang. Mais le fait d’une action a la fois vigorifiante et tonifiante est caractéristique de l’action des oxions. Quatre actions physiques et psychiques des ions sur notre organsime
1)Le sang
Sur le sang, les ions négatifs amènent une diminution de son acidité. Ce qui est très important pour la santé! Les ions positifs eux l’augmentent. Les oxions accroissent le nombre de globules rouges, qui transportent l’oxygène dans tout le corps si ce nombre est trop faible (dans les anémies). Au surplus, ils augmentent la teneur de chaque globule en oxygène (Prof. Spoiverini). Les oxions fluidifient le sang, en augmentant la force électrique de répulsion qui existe entre tous les globules du sang.
2)Tensions artérielle
Si la tension est trop élevée, les oxions la font baisser, si elle est trop basse, ils la font monter et si elle est normale, ils sont sans effet. L’action des oxions est donc normalisante- régulatrice. De ce fait, elle ne peut pas être nocive. Remarquons que ce n’est pas le cas des médicaments pharmaceutiques, qui agissent toujours dans un certain sens, mais jamais dans le sens contraire et, surtout qui agissent toujours, même quand on n’en a pas besoin.
3) Système respiratoire
Tout d’abord, les oxions exercent une protection des poumons contre les poussières et, entre autres, ces poussières vivantes que sont les microbes de l’air. Les ions positifs - et Dieu sait qu’ils sont abondants dans l’air que nous respirons! - ralentissent le mouvement vibratoire des cils et les contractions de la trachée, d’où une protection diminuée. En revanche, les oxions accélèrent les vibrations des cils et les contractions de la trachée et ils stimulent aussi la sécrétion du mucus. Il en résulte une bien meilleure protection des alvéoles contre les poussières et les microbes.
4) Action sur le choc anaphylactique
Cette action est importante, car le choc anaphylactique est à la base des allergies. Des observations ont été faites en atmosphère ionisée assez faiblement (10.000 à 20.000 ions par cm3). Les animaux témoins (non-traités) survivaient dans la proportion de 4 pour cent, alors que les animaux qui respiraient de l’air ionisé négativement (oxions) survivaient dans la proportion de 40 pour cent (dix fois plus!).
Utilisation de l’ionisation de l’air
Ionisation d’ambiance: Nous voyons que la première manière d’utiliser l’ionisation de l’air consiste à le recharger en oxions. C’est l’ionisation d’ambiance. Elle est bonne pour tout le monde: bien-portants, comme malades.
Le manque d’ions
Mais auparavant, il nous faut considérer les méfaits du manque d’ions. Nous allons voir les conséquences d’un manque d’ions, dans la réalité journalière. Air conditionné et air confiné Dans ce dernier cas, le manque d’oxions est dû à l’air conditionné. Les ions sont en effet détruits par les filtres, par les ventilateurs ou turbines et par les conduits. Le passage à travers tous ces obstacles aggrave encore la qualité de l’air car il s’y produit une friction qui crée des ions positifs!
En Suisse, une fabrique de tissus fit l’expérience suivante: Dans deux salles où travaillaient dans chacune d’elles 22 employés, on installa des appareils générateurs d’oxions. Mais si l’un d’eux fonctionnait normalement, l’autre ne produisait pas d’ions. Cependant, les employés de cette salle croyaient qu’elle était aussi ionisée. L’expérience fut menée pendant tout l’hiver. Dans la salle où l’air était ionisé, il y a eu 22 journées d’absence pour maladie. Dans la salle où l’air n’était pas ionisé, il y a eu 64 journées perdues. Pendant une épidémie de grippe, qui dura un mois, la salle «ionisée» perdit 3 journée et l’autre 40! Ces chiffres se passent de commentaires. Ajoutons encore le cas d’une école allemande occupant quatre niveaux, dont un seul avait été ionisé avant que n’éclate une épidémie d’oreillons si sévère qu’il a fallu, finalement, fermer l’école. A l’étage «ionisé » , il n’y a eu aucun cas! Quand on connaît la contagiosité de cette maladie et que l’on sait qu’on ne peut pas empêcher des enfants d’avoir des contacts entre eux, le résultat est «spectaculaire». On ne peut pas en conclure une protection à 100 pour cent contre les oreillons! Mais à une action protectrice certaine.
Électricité statique
Cette électricité statique dont se chargent certains corps dits «diélectriques », c’est-à-dire mauvais conducteurs de l’électricité, attire les ions positifs ou négatifs, selon la charge du diélectrique. Si donc on surcharge l’air en ions, ils vont se fixer sur ces corps et les déchargent de leur électricité. L’utilisation de générateurs d’ions est donc tout indiquée dans les usines où se manipulent des fils et des tissus, mais aussi dans tous les bureaux - et au foyer -où l’on manipule des bandes magnétiques et des disques. L’air confiné et l’air conditionné modifient l’ionisation de l’air que nous respirons, mais ce ne sont pas les seuls facteurs à agir ainsi. On peut encore citer le mobilier et les vêtements qui créent de l’électricité statique. Les gens en parfaite santé n’y prêtent guère attention, mais les autres, les emphysémateux, les asthmatiques, les nerveux, souffrent beaucoup de ces vêtements sans se douter qu’ils peuvent être la cause de leurs souffrances. Nous avons vu dans ce chapitre l’intérêt que présente l’utilisation des oxions en ionisation d’ambiance, dans les locaux les plus divers et, tout particulièrement en air confiné et air conditionné. Dans ces deux derniers cas, on peut dire que l’ionisation de l’air est une nécessité. Elle permet entre autres choses, d’éviter des troubles qui peuvent altérer durablement la santé et aussi des maladies infectieuses (la grippe par exemple). Mais il faut bien comprendre que la protection contre ces maladies dépend du temps passé en atmosphère convenablement ionisée. Il est évident que si l’on ne séjourne qu’une demiheure par jour dans une telle atmosphère, on ne peut espérer une protection assurée à cent pour cent. Il serait dommage de clore ce chapitre sans dire un mot de l’influence des oxions sur la diminution des accidents du travail.. Ce que nous savons des oxions, et notamment de leur influence sur les réflexes, conduit tout naturellement à comprendre qu’en évitant des erreurs et en améliorant les réflexes on évite bon nombre d’accidents du travail et autres, tels qu’accidents de la circulation. Mais il y a encore plus: les oxions évitent la fatigue aussi bien physique que mentale. Or, beaucoup d’accidents du travail se produisent en fin de journée, quand le travailleur est fatigué. Pratique de l’ionisation d’ambiance Pour pratiquer l’ionisation d’ambiance, rien n’est plus facile. Il suffit de posséder un appareil d’ionisation de l’air de bonne puissance, c’est-àdire ayant une production d’ions importante (des milliers de milliards d’ions à la seconde), et muni d’un diffuseur d’ions, soit par champ électrique, soit par simple courant d’air. La diffusion est absolument nécessaire et la puissance la plus forte possible. On place l’appareil dans la pièce où l’on séjourne le plus longtemps, ou dans la chambre à coucher. Il faut qu’il soit éloigné le plus possible de toute masse métallique, telle que: armoire, table, classeur en fer, car les oxions seraient absorbés par le métal. Il est bon que l’appareil soit muni d’un réglage de débit des ions. En effet, bien qu’il n’y ait aucun danger à trop ioniser l’air et que, pratiquement, il ne l’est jamais assez, il se peut que, dans une pièce de dimensions très réduites (petit local de téléphoniste de petite entreprise, par exemple) et si la personne est très susceptible aux ions, elle obtienne l’effet opposé à celui attendu. Pour pratiquer l’ionisation d’ambiance, dans une chambre à coucher, il suffit de placer l’appareil d’inonisation au pied du lit, le flux d’ions dirigé soigneusement vers la tête. On peut laisser une fenêtre plus ou moins ouverte mais, naturellement, en veillant à ce que les ions ne s’échappent pas par la fenêtre Applications thérapeutiques La connaissance des actions biologiques des oxions, exposée dans un chapitre précédent, permet des applications thérapeutiques nombreuses.
Sensibilité aux Oxions
Avant d’aborder ces applications, il convient de considérer les malades, c’est-à-dire le «terrain» sur lequel s’applique la thérapie. Le terrain compte autant que la maladie. Pasteur, peu avant sa mort, a reconnu que le microbe n’est pas le seul facteur à prendre en considération. Il a dit: «Claude Bernard avait raison, le terrain est tout!» Si la sensibilité aux médicaments pharmaceutiques et autres thérapies varie quelque peu selon les personnes, quand il s’agit des oxions, elle varie énormément. Certaines personnes - peu nombreuses - ne sont guère sensibles aux ions, que ceux-ci soient négatifs ou positifs. D’autres, au contraire, sont hypersensibles. Elles sont nombreuses. La majorité se répartit entre les deux extrêmes. Ionisation d’ambiance Dans tous les cas, il est recommandé de pratiquer l’ionisation d’ambiance telle qu’elle a été expliquée plus haut. Après cessation ou amélioration du trouble à traiter, elle sera souvent suffisante comme «traitement d’entretien». l’ionisation d’ambiance se pratique, selon la commodité, dans la salle de séjour, au bureau, ou dans la chambre à coucher, ou tout autre local où l’on séjourne suffisamment longtemps. Pour les applications thérapeutiques, il faut utiliser, en outre de l’ionisation d’ambiance, des inhalations. Mais comment procéder?
Inhalations
Dans une pièce non poussiéreuse et sans fumée (au moment de l’inhalation), assis sur une chaise (dossier droit), la sortie des ions de l’appareil se trouvant à moins de 10 cm du nez. respirer normalement, mais, à chaque minute environ, faire deux ou trois respirations profondes, tantôt par le nez, tantôt par la bouche. Veiller à ce que la position soit suffisamment confortable pour éviter tout effort de stature qui nuirait à la respiration. La hauteur du ioniseur, posé sur une table, n’est pas, en général, suffisamment élevée. S’arranger pour rehausser le ioniseur avec une boîte, des livres, ou tout autre moyen, de façon que la sortie des ions (le courant d’air) se trouve exactement à la hauteur du nez. Il est recommandé de faire fonctionner le courant d’air du diffuseur, cependant ce n’est pas indispensable. A cette distance de l’appareil, la déperdition en oxions est peu sensible. Les personnes pour qui le courant d’air est désagréable peuvent donc l’arrêter pendant les inhalations.
Conclusions
Notre vie moderne a engendré des troubles de la santé, plus ou moins légers ou sérieux. Voici une fois de plus la liste des plus courants: fatigue (physique ou mentale), nervosité, irritabilité, dépression, angoisse, morosité, manque de mémoire et de concentration, insomnie, migraines, difficultés à respirer, à digérer, tension artérielle trop élevée ou trop basse, maladies allergiques, telles que l’asthme, etc. Nous sommes devenus attentifs à ce que nous mangeons et buvons, et c’est heureux; mais nous n’avons pas encore pris en sérieuse considération ce que nous respirons, cet air chargé de l’oxygène vital! Pourtant, nous en consommons beaucoup plus que de denrées solides et de boissons. Nous savons bien qu’il est pollué par des gaz délétérés, des poussières et avec elles des microbes, et des fumées. Mais nous laissons aux “Pouvoirs Publics” le soin de s’en préoccuper et personne ne se préoccupe de la pollution électrique de l’atmosphère, et, surtout, de son manque d’oxions, ces véritables «vitamines de l’air»!
Qu’est-ce à dire? Il y a, dans l’atmosphère de fins corpuscules électrisés: des ions. Selon la polarité de l’électricité dont ils sont chargés, ces ions sont positifs ou négatifs. Ils exercent une influence sur notre organisme, les ions positifs sont, en général, nocifs et les négatifs sont salutaires. Ces ions négatifs de l’air sont des ions d’oxygène, c’est-à-dire des molécules d’oxygène surchargées d’électrons. Ils sont désignés par le terme d’oxions, pour rappeler leur double nature d’oxygène (ox) et d’ions. Leur action n’est pas spécifique. Elle ne s’exerce pas sur un organe en particulier, ni sur une maladie déterminée. Les ions agissent sur les cellules, ces briques sur lesquelles notre corps est construit, autrement dit ils agissent sur le «terrain». Cette action générale n’exclut pas des actions particulières.
Les oxions agissent par oxygénation en stimulant. Mais ils ne peuvent guère stimuler une fonction qui s’accomplit au maximum de sa possibilité. Ils se heurtent à une limite. Ils n’agissent donc finalement, que sur les seules fonctions déficientes, et c’est heureux! Parce qu’ainsi ils ne présentent non seulement aucun danger, mais même aucun inconvénient. En un mot, ils rétablissent des équilibres plus ou moins dérangés.
Mais ce n’est pas tout. Les oxions protègent nos poumons contre les fumées (y compris, bien sûr, celle du tabac) et contre les poussières (y compris les microbes qui flottent dans l’air) et ils nous protègent aussi contre toutes maladies infectieuses par stimulation de nos défenses naturelles. Les ions positifs, ont, en général, un effet opposé.
Ainsi peuvent être expliquées les maladies provoquées par certaines conditions météorologiques, et le bien-être ressenti en forêt, en altitude, au bord de la mer, et en certaines stations climatiques, où les oxions sont particulièrement abondants. Malheureusement, ces précieux oxions font défaut, en général, dans l’air que nous respirons. En ville, parce qu’il y a très peu d’oxions dans la rue et, à la campagne, comme à la ville, parce que nous passons beaucoup plus d’heures à l’intérieur de locaux d’habitation ou de travail, ou même de transport, c’est-à-dire en air confiné, qu’en plein air ou en air conditionné (climatisé) qui est tout autant dépourvu d’oxions !
Il est donc nécessaire, pour une vie saine, de rétablir dans tous nos locaux la quantité d’oxions qui nous est nécessaire. Ce qui peut se faire facilement grâce à des appareils d’ionisation de l’air ou «ioniseurs» ou «ionisateurs».
Ces appareils ont une double action:
a) ils purifient l’air des fumées, poussières et tous miasmes, tous microbes et aussi des mauvaises odeurs,
b) ils régénèrent l’air ambiant en lui apportant les oxions qui lui manquent. Ce faisant, ils maintiennent la santé chez les bien-portants et, en même temps, la bonne forme et la bonne humeur. Les sportifs voient leurs performances s’améliorer. Tel est le premier rôle du ioniseur.
Rôle utile à tout le monde, c’est celui «de l’ionisation d’ambiance». Il est nécessaire aux particuliers au foyer, mais aussi aux entreprises pour leurs bureaux et ateliers, aux salles de réunions et de spectacles, aux instituts de beauté, aux écoles, etc.. et aussi aux éleveurs d’animaux en captivité.
L’autre rôle des ioniseurs est celui d’une thérapie, thérapie douce et facile puisqu’elle consiste uniquement à respirer de l’air convenablement ionisé, riche en oxions. Elle peut être utilisées seule dans beaucoup de cas. Elle peut être aussi utilisée concurremment avec d’autres thérapies et, notamment, avec des médicaments pharmaceutiques dont elle renforce l’action, et permet de les employer à dose plus faible, ce qui n’est pas le moindre avantage. En terminant, nous réitérons le souhait de Kornblueh, à savoir qu’il y ait, le plus tôt possible, un ioniseur dans chaque foyer et, nous ajouterons, dans chaque bureau et chaque atelier.
Tiré de travaux de J.-G. Métadier, Dr en médecine, ancien professeur de physique médicale et biologique à la faculté de médecine de Tours
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