La liberté Retrouvée

PATRICK BURENSTEINAS : POUR L’ALCHIMIE, LA MALADIE EST UNE RÉSISTANCE À LA LUMIÈRE

Patrick Burensteinas : Pour l’alchimie, la maladie est une résistance à la lumière

 
 
 

François Lehn

 

  • Patrick Burensteinas : Pour l’alchimie, la maladie  est une résistance à la lumière

L’alchimie n’est pas qu’une pratique moyenâgeuse. On trouve encore des adeptes qui acceptent de passer à la lumière et de partager leurs connaissances millénaires. C’est le cas de l’alchimiste Patrick Burensteinas qui a accepté de nous livrer quelques secrets de santé issus du Moyen Âge.

Alternative Santé Pour beaucoup, l’alchimie n’est qu’un folklore moyenâgeux. Quel peut-être l’attrait de l’alchimie au XXIesiècle ?

Patrick Burensteinas L’alchimie est une pratique millénaire en Occident. Venue d’Orient, vraisemblablement autour du Haut Moyen Âge, elle s’est imprégnée dans ses représentations d’images et de symboles occidentaux. Elle véhicule un savoir que l’on dit secret, mais qui est accessible à qui se donne la peine de chercher. On lui doit de nombreuses découvertes, en chimie (connaissance et maîtrise des acides), en métallurgie (découverte des alliages), dans la distillation ou en santé.

Le médecin qui a vraiment popularisé l’alchimie comme pratique de santé, c’est Paracelse à la Renaissance. Il utilise et décrit les distillations des plantes, les huiles essentielles, les soins avec les métaux et les pierres. Mais l’alchimie, c’est bien plus que cela. Il y a une sagesse et une connaissance fine des lois de l’univers dans l’alchimie qui dépasse les recettes, j’en donnerai toutefois quelques-unes, pour aboutir aux vertus de la pierre philosophale. Cette pierre symbolique offre notamment la « médecine universelle ».

A. S. Quelles sont les lois de la nature selon l’alchimie ?

P. B. L’alchimie distingue trois principes universels dont tous les êtres sont constitués : le sel, le soufre et le mercure. Le sel correspond au corps, à la structure, aux os, aux calcifications ; le soufre à l’âme, au mouvement, à la chaleur, aux maladies inflammatoires ; le mercure à l’esprit et aux maladies psychiques ou de l’information. Les maladies dont nous souffrons sont également marquées par l’un ou l’autre de ces principes. Plus fondamentalement, la maladie est une résistance au passage de l’information, information dont nous sommes faits. C’est un état d’être qui concerne aussi les plantes par exemple.

Lorsque nous carbonisons une plante, nous finissons par en obtenir une cendre blanche, c’est son « sel ». Par le feu, nous extrayons tout le plan de la plante pour n’obtenir que les briques initiales. Nous pouvons également, par une distillation, en extraire tout l’animus, le soufre, on obtient alors son huile essentielle. Enfin, on peut en extraire son spiritus, son « mercure », c’est l’alcool de la plante. Par différentes manipulations, aidés par le feu, nous pouvons recueillir le sel, le soufre ou le mercure. Vous connaissez l’acronyme présent en haut d’un Christ en croix, INRI. Littéralement, il signifie Iesus Nazaraeus Rex Iudaeorum(Jésus le Nazaréen roi des Juifs).

Pour nous, il signifie Igne Natura Renovatur Integra (la nature purifiée est régénérée par le feu). Le feu est un allié de l’alchimiste, l’outil de purification de la matière. Il permet de dissoudre pour ensuite coaguler. Il libère la lumière emprisonnée dans la matière.

A. S Quelles sont les « maladies sel » ?

P. B. lles concernent les maladies liées à la structure, aux os, mais aussi au fer dans le sang. L’anémie est une maladie liée au sel. Elles touchent également les problèmes de calcification, que ce soit par excès (calculs rénaux et biliaires) ou par défaut (décalcification). Ce sont aussi les maladies liées au cholestérol qui cristallise dans les artères et les veines.

On retrouve enfin des pathologies liées à une diminution de la pression sanguine qui entraîne des douleurs lombaires qui vont se répercuter sur la bande abdominale et contraindre le bassin à se refermer, ce qui va bloquer la circulation sanguine et lymphatique dans les jambes et favoriser ainsi la rétention d’eau.

Pour chasser le sel en excès, rien de tel que les grandes lessives. Que ce soit les grands bols d’air, prendre les eaux abondamment ou entreprendre des exercices physiques qui font transpirer, la sueur permettant de faire sortir le sel du corps. On peut aussi prendre des bains chauds contenant quelques cuillères de sel. Le sel extérieur attire le sel intérieur. Et tout comme la sueur, tout ce qui peut faire que le sel intérieur cristallise à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur est clairement favorable à l’atténuation des maladies de type sel.

A. S Et pour les maladies de type soufre ?

P. B. Le soufre est intimement lié à l’âme, aux émotions, il est notre réservoir de souffrance. Phonétiquement nous disons que la souffrance est le soufre-en-soi. Il est vivifié par les émotions que nous ne gérons pas, par l’énergie que nous accumulons sans pouvoir l’évacuer. Si nous ne la dissipons pas, elle se retourne contre nous et entraîne des maladies inflammatoires, des maladies cardiovasculaires – qui frappent surtout les hommes –, des allergies diverses avec une prédominance dans la sphère ORL. Pour atténuer le soufre, il existe plusieurs moyens.

Le sel fixe le feu : en situation d’inflammation, on est souvent en manque de sels minéraux. Le sel va également fixer les émotions. Les larmes, salées, permettent d’évacuer, d’extraire l’émotion. Concrètement, on peut faire une cure de radis noir, riche en soufre, qui va se mêler aux toxines et être évacué sous forme de sulfures. Nous disons également que l’on évacue le soufre par le souffle. Des exercices respiratoires peuvent aider à tempérer le feu des émotions, par exemple celui du second souffle.

Asseyez-vous calmement, et inspirez profondément en deux fois. La première fois remplissez les poumons puis continuez à inspirer jusqu’à faire remonter l’air dans les épaules. Laissez-les ensuite retomber. Cet exercice permet de chasser l’air en profondeur et d’apporter le calme et la détente bénéfiques aussi bien contre les troubles du sommeil que des brûlures d’estomac. Cinq minutes par jour de cet exercice et votre vie changera.

A. Et enfin, quelles sont les « maladies mercure » ?

P. B. Elles procèdent d’une perturbation dans la circulation de l’information. Chez les Romains, Mercure était le dieu messager, le dieu porteur d’informations. Il est lié à l’esprit. On va donc rencontrer des maladies psychiques, de déstructuration de l’information du corps, des cancers et des scléroses. Dans ces deux derniers cas, c’est l’information cellulaire qui est perturbée. Le corps, les organes, les cellules tentent de s’adapter à une situation perturbante.

Pour s’adapter, le corps peut décider de créer un nouvel organe, une tumeur peut naître alors. Les femmes ont également une prédominance à développer des maladies de type mercure, par exemple avec des pathologies veineuses, hormonales, auto-immunes ou celles liées aux intoxications métalliques. Dans le cas de la maladie neurodégénérative type Alzheimer, on retrouve des traces d’aluminium dans le cerveau de toutes les personnes atteintes.

Pour une bonne part, cet aluminium est de provenance alimentaire. Lorsque nous cuisinions, il n’y a pas si longtemps encore, avec des casseroles en aluminium, il suffisait du contact avec une substance acide – comme du jus de tomate – pour que l’acide forme un acétate d’aluminium qui était ensuite incorporé. Les allergies de contact dues au nickel des boutons qui ferment nos vêtements aussi.

La sueur est acide et dilue donc du nickel sur notre peau que nous absorbons ensuite. D’un autre côté, porter un bracelet en cuivre est assez indiqué. La sueur va dissoudre une petite partie de cuivre et pénétrer ensuite dans le corps. Le cuivre est indiqué pour calmer les allergies. Le mercure est volatil par essence comme les alcools. Les alcooliques sont affaiblis par trop de mercure et cet excès efface peu à peu l’information intime à leur être. Pour corriger cet excès, comme l’enfant sur la boîte de sel, il faut fixer le volatil avec du sel, avec une structure forte. Il faut des activités régulières, contraignantes, qui donnent un cadre.

Visiter des lieux à énergie forte qui redonnent une structure interne. Pour les dépressifs, maladie psychique commune, faites une teinture d’émeraude native ou d’aventurine. Plongez un peu de ces minéraux dans un verre d’eau peu minéralisée. Laissez-passer la nuit puis buvez. Portez un morceau de cuivre aussi, cela vous aidera à retrouver une force structurante au plus profond de vous.

A. Que faut-il retenir de l’apport de l’alchimie en santé ?

P. B. La maladie est toujours une résistance à la lumière qui nous entoure et qui nous traverse. Le but réel de l’alchimie est de parvenir à ne plus faire obstacle à la lumière. En médecine, quand on dit que quelqu’un est perdu, j’entends qu’il a perdu son chemin, si on lui redonne un peu de lumière il retrouvera son chemin. On dit que la pierre philosophale est une médecine universelle, elle produit des miracles. La racine du mot miracle est « mirer », regarder. Le miracle c’est de parvenir à regarder la source à nouveau. On ne changera pas le monde mais on pourra se changer dans le monde. On trouve la lumière en pardonnant, entendre part-donner, ou (re)donner une part aux ténèbres. La voie alchimique est la voie de la liberté absolue.

Trucs d’alchimiste

Les pierres ont des vertus bénéfiques sur notre corps. En cas de douleur articulaire, frottez un morceau d’ambre sur un carré de laine puis posez-le sur la zone endolorie. C’est pour cette raison qu’on fait porter aux bébés qui font leurs dents un collier d’ambre. Pour les enfants qui ont des terreurs nocturnes, frottez leurs pieds avec une améthyste polie avant d’aller les coucher pour apaiser leurs peurs. Autre option, plongez une améthyste dans de l’eau quelques heures avant le coucher que vous leur ferez boire.

 

 

Après une première vie consacrée la science, Patrick Burensteinas, physicien de formation, s’investit dans la transmission des sciences traditionnelles, en particulier l’alchimie, une science qui le fascine depuis des années et qui devient pour lui une véritable quête de sens, un prolongement de la physique. Patrick Burensteinas a créé la trame, une technique thérapeutique vibratoire, ainsi qu’une nouvelle approche de la transmission de l’alchimie. Il a réalisé une suite de documentaires disponibles en DVD qui tracent la route que doit emprunter l’alchimiste pour comprendre les mystères des lois de la nature et le guidera sur le chemin de la pierre philosophale.

 

Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives. Vous pourrez en trouver un près de chez vous et prendre rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com

source   http://www.alternativesante.fr/maladies/patrick-burensteinas-pour-l-alchimie-la-maladie-est-une-resistance-a-la-lumiere



16/02/2015
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